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Bien que divers médicaments soient connus pour provoquer des douleurs musculaires, les agonistes du peptide de type glucagon 1 (GLP-1) n’ont pas été couramment associés à cet effet secondaire dans la littérature médicale.

Les agonistes du GLP-1, comme le tirzépatide et le sémaglutide, sont très efficaces pour favoriser la perte de poids. Ces deux médicaments sont approuvés pour le traitement des personnes obèses ou en surpoids présentant au moins une comorbidité liée au poids. Malgré la survenue de certains effets indésirables, ces médicaments sont généralement bien tolérés, les effets secondaires gastro-intestinaux étant les plus courants. Il est intéressant de noter que le sémaglutide a tendance à provoquer moins d'effets secondaires gastro-intestinaux que les autres agonistes du GLP-1.

Enquête sur l’inconnu : les agonistes du GLP-1 peuvent-ils provoquer des douleurs musculaires ?

Une cause potentielle de douleurs musculaires est une maladie appelée rhabdomyolyse.

La rhabdomyolyse implique la dégradation du tissu musculaire et se manifeste par des symptômes tels que des douleurs musculaires, une faiblesse et une urine couleur thé. Cependant, jusqu'à 50 % des patients peuvent rester asymptomatiques. Cette maladie entraîne un taux de mortalité global d'environ 8 % et se caractérise par des taux de créatine kinase (CK) considérablement élevés, atteignant souvent cinq fois la limite supérieure normale ou plus. Cependant, il est peu probable qu'elle soit associée aux agonistes du GLP-1.

Résultats de recherche récents

En août 2023, en collaboration avec les bibliothèques de la Mayo Clinic, des recherches approfondies ont été menées dans les bases de données PubMed et Embase. En utilisant des termes tels que « agoniste du GLP-1 » et « rhabdomyolyse », aucun rapport pertinent n'a été trouvé. D'autres recherches combinant « GLP-1 » avec « CK », « myalgies », « douleurs musculaires » ou « atrophie musculaire » n'ont également donné aucun résultat. Ces recherches ont porté sur les cinq dernières années et se sont limitées aux publications en anglais.


Un rapport de cas rare

Malgré l’absence de preuves solides, un seul cas de rhabdomyolyse induite par le GLP-1 a été documenté. Cela souligne l’importance d’une surveillance et d’un signalement continus des effets indésirables des médicaments, en particulier lorsque de nouveaux médicaments sont intégrés à la pratique clinique. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour comprendre les mécanismes à l’origine de cette association rare et pour établir des lignes directrices appropriées pour l’utilisation sûre des agonistes du GLP-1 dans les populations sensibles.


Conclusion

Actuellement, les douleurs musculaires ne sont pas répertoriées comme un effet secondaire des agonistes du GLP-1 et semblent être très rares. Cependant, si vous ressentez des douleurs musculaires après le début du traitement, il est conseillé de consulter votre médecin généraliste pour des analyses sanguines afin d'écarter toute pathologie sous-jacente.

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